January 2010
Je rêve d’aller au Canada. Peut-être en Nouvelle-Zélande ou au Vietnam. Je m’imagine globe-trotter, zigzaguant les eaux internationales.
En fin de compte, mes fantasmes reviennent à Amsterdam. La réalisation progressive de la politique sociale, l’ambiance raffinée mais décontractée...m’attirent !
Ambiance de plat pays, brouillard frileux, canal gelé. Sous les ponts illuminés, les splendeurs dociles des multiples canaux puzzlent la ville.
C’est une scène de nuit à Manhattan, l’agitation en moins. Les Amstellodamois montés sur leur vélo, debout sur les pédales, penchés sur le guidon, poursuivent leurs conversations.
Dans les coffee-shops d’Amsterdam, on fume exclusivement de la marijuana depuis l’interdiction du bon vieux tabac. Certes les fumeurs d’herbe rejettent moins de fumée.
Qu’il est bon de glisser sur les rivières d’argent, ou bien encore flâner parcourant la zone rouge, devant ces cellules roses où elles dansent et bougent, vendant leurs corps à des investisseurs libidineux.
Sur l’Amstel le soir, les demeures prospères des marchands se mirent. Les couleurs Cobra des squatters-patchouli vacillent. Le splif m’inspire, sur les berges c’est l’âge d’or.
Au Rijksmuseum j’admire Vermeeer, kif sur sa laitière. Johannis le master a peint. Point.
Arno Anktil