Tronche de vie : la « Gonnevillaise » du Pays de Caux

Le caractère marchand de Gonneville s’exprime pendant le marché du mercredi matin. Le pôle d’attraction s’anime. On y croise des gamins renifleurs tirés par leur mère à la recherche de la crème et du beurre des petits producteurs de la Halle au Blé.

Sur la place gravillonnée les étalagistes discutent avec les vieux au béret, des bêtes et de la terre. Vers 11 heures à l’Hôtel des Vieux Plats, on les retrouve devant un café-domino. A l’« assemblaie » de Gonneville-la-Mallet, la chorale costumée entonne en patois cauchois les quelques rimes d’une mélodie champêtre de 1909 : « V’nai vaie cha »

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« A Moussieu l’mé et à Mécieux lais mambres du Comitai dai faîtes, j’adreuche c’te canchon pou qu’o rigaule un brin. Et j’vo salue aveuc raispaict. » Un néfant du païs, Carthagène Hamet, Roulier

Mimile surnommé Gonneville, du temps où il était militaire à Chartres, se lance dans une version a cappella de Vnai vaie cha sa sra bé à Gonneville-la-Mallet